Bon courage, les juges (les vrais, les pros) !!!

[alain]

"Si la photo ne révèle pas de recherche esthétique, il s'agit seulement d'un travail révélant un savoir-faire et non d'une "oeuvre de l'esprit", explique la Cour, en ajoutant que les juges sont souverains pour apprécier s'il s'agit de l'un ou de l'autre."

http://www.20minutes.fr/societe/810234-toute-photographie-oeuvre#xtor=RSS-148
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[Dominique]

On peu donc piquer le travail d'un photographe
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[alain]

[Klaus]

Oui et non...

Admettons que je photographie un arbre au couché de soleil, dans les règles de l'art,
expo, pdf, cadrage au top etc.

Est ce une photographie qui relève du savoir faire ou d'une oeuvre de mon esprit ?

> Sans doute de la première, non ?

> Si je photographie cet arbre en contre plongée extrème, surexpo et
flou, ce sera, je pense, en partie une oeuvre de mon esprit,
si on ne la rejette pas comme ratée.

(Et si j'y rajoute un avion et une cigogne, on dira :
pfff, encore du photoshop...
Bien qu'elle est, en partie, une oeuvre de mon esprit...)
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[marcdenny]

[Jacky]

Intéressant

Toute photo ne permet donc pas à son auteur d'engager une procédure en contrefaçon en cas de reproduction sans autorisation, a dit la Cour de cassation.

La cour se prononce ici au motif de la "contrefaçon", il ne s'agit là que d'un prémisse de jurisprudence qui demande a être confirmé par d'autres jugements. De ce fait ce jugement ne peut être considéré comme une "jurisprudence constante", il en faudrait plusieurs et dans ce domaine comme rappelé dans l'article "les juges sont souverains"

Certes nombre de magasine, d'office de tourisme et d'autres peuvent penser qu'il s'agit d'une porte ouverte pour "piller" les sites de photographe, que nenni en effet il ne pourront faire valoir ce dernier jugement devant une instance juridique que dans le cadre d'une procédure pour "contrefaçon" et pas pour d'autres motifs.

Nous sommes donc loin d'être sans défense face a des gens sans scrupule. Il faut simplement, lorsqu'on est confronté à un méfait de ce type, ne pas se tromper sur le motif de la plainte, un bon pénaliste recherchera au niveau juridique ce qui lui donnera le plus de chance d'aboutir tant au niveau de ou des articles que de la jurisprudence.

Mais avant d'en arriver là, il existe bien des possibilités pour trouver un accord avec l'auteur d'un tel "pillage".

Il y a eu, ces derniers mois, dans compétence photo quelques articles d'une avocate bien documentés sur les problèmes auxquels un photographe amateur peut-être confronté, et je pense que ce jugement y devrait être abordé dans les temps a venir.

[alain]

Admettons que M.Adams (Ansel) photographie un arbre au coucher du soleil, dans les règles de son art, expo, pdc, cadrage au top etc.
Est ce une photographie qui relève du savoir faire ou d'une oeuvre de son esprit ?
Sans doute de la seconde, non ? demande aux commissaires priseurs qui vendent ses tirages 50 000 $ pièce!

Si tu photographies cet arbre (du domaine public, et les arbres californiens n'en sont pas à 50 ans près) en contre plongée extrème, surexpo et
flou, et que tu penses que ce sera en partie une oeuvre de ton esprit: je tirerai la conclusion que se mettre à plat ventre, lever un peu l'appareil, tourner les bagues d'expo et de map sont des oeuvres de l'esprit et non des habiletés techniques...

Tous ces paradoxes sont-ils solubles dans les liquides bizarres qu'on sert dans les palais de justice???
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